Ce week-end, j’ai discuté avec une entrepreneure.
Elle gère son activité entre la Belgique et la France depuis plusieurs années.
Une femme expérimentée, investie, passionnée… mais épuisée.
Quand je lui ai demandé comment se passait son quotidien, elle m’a dit avoir beaucoup à gérer. Trop, même.
Chaque journée est une course.
Elle ne sait plus par quoi commencer.
Elle n’arrive plus à suivre.
Et puis elle a lâché cette phrase qui m’a noué l’estomac :
« Il me faudrait engager quelqu’un pour me libérer. Mais je n’ai pas l’argent. Mais pour générer de l’argent, je dois travailler plus. Et je suis déjà au max. Non… la seule solution, c’est d’arrêter une partie de mon activité.”
Ce moment où tu entends ça… et que tu as juste envie de crier : non.
Pas parce qu’elle exagère.
Pas parce qu’elle ne fait pas ce qu’il faut.
Mais parce que c’est profondément injuste.
C’est violent, en fait.
Se dire que pour pouvoir souffler, il faut renoncer à ce qu’on aime.
Se convaincre que la seule issue, c’est de tirer un trait sur une partie de son activité.
Sur une activité qui la nourrit, qui lui donne de l’énergie, qui la fait vibrer.
En d’autres termes…
Elle choisit de continuer à faire des tâches chronophages et opérationnelles, souvent ingrates, parfois techniques, gratuitement.
Alors qu’elle pourrait être en train d’être payée à son tarif horaire, sur des missions où elle est la plus précieuse.
Elle garde les mains dans le cambouis…
Et sacrifie ce qui la nourrit, ce qui fait que son business existe.
Et ça, ce n’est ni un manque de volonté, ni un défaut de stratégie.
C’est juste une impasse mentale dans laquelle on se retrouve quand on a trop de choses à porter seule.
Il existe une autre voie. Une transition douce. Réaliste.
Pas besoin de recruter un salarié à plein temps.
Pas besoin de dégager 1 000 € de budget dès ce mois-ci.
Parfois, il suffit de 2h par semaine.
Oui, 2h.
- 2h pour déléguer une première mission et reprendre ton souffle.
- 2h pour libérer l’équivalent d’une journée entière par mois.
- Une journée pour prospecter, créer une nouvelle offre, ou juste souffler.
- 2h pour amorcer l’optimisation de ton organisation, la simplification de tes outils, l’automatisation de ce qui peut l’être.
- 2h pour poser les bases d’un futur passage de relais — à une assistante, une collaboratrice, une employée.
Ce n’est pas “juste” 2 heures.
C’est 2 heures qui allègent ta tête, qui relancent ton énergie, qui te rappellent pourquoi tu t’es lancée, et qui te montrent que oui, c’est possible de sortir du tunnel.
Parce que parfois, il suffit d’un peu d’air pour retrouver de l’élan.
D’un peu d’aide pour voir la lumière.
De 2h pour se dire : “Ok, je vais y arriver.”
Et toi, qu’est-ce que tu choisis ?
Continuer à tout porter seule, au risque d’abandonner ce qui te fait vibrer ?
Ou ouvrir un peu d’espace. Respirer. Revenir à ce qui a du sens pour toi.
Ce n’est pas un saut dans le vide.
C’est une transition progressive. Une stratégie. Une décision d’entrepreneure.
Tu veux tester cette transition en douceur ?
Voici quelques ressources pour t’y aider :
Déléguer à une assistante virtuelle : le vrai déclic pour sortir la tête de l’eau
Déléguer avec un petit budget : c’est possible (et stratégique)
Télécharger le Kit de Délégation Ultime – 50 idées concrètes à déléguer et bien plus encore !