Repenser la valeur de la délégation quand on pense : « Je devrais le faire moi-même »
Il y a quelques mois, une cliente m’a dit cette phrase, toute simple, toute banale :
“Je vais encore gérer ça, ce n’est pas grand-chose.”
Elle parlait d’un document à mettre en page.
Un petit truc “vite fait” avant le dîner.
Mais ce petit truc-là… ça faisait trois semaines qu’il traînait sur sa to-do.
Et elle n’est pas la seule.
Toi aussi, peut-être, tu te dis parfois :
- “Je vais le faire moi-même, c’est rapide.”
- “Je ne peux pas justifier cette dépense pour si peu.”
- “Je verrai plus tard, quand j’aurai plus de budget.”
Mais si on inversait la perspective ?
Et si le vrai luxe, ce n’était pas de déléguer…
Mais de croire qu’on peut continuer à tout faire seule sans y laisser sa santé mentale ?
Ce que tu délègues, ce n’est pas la tâche. C’est le poids mental.
Déléguer, ce n’est pas payer quelqu’un pour faire “du Canva” ou “un mail”.
C’est le payer pour te libérer de la charge mentale que cette tâche génère :
- Le temps passé à y penser en boucle.
- L’énergie que ça te pompe, sans même t’en rendre compte.
- Le petit agacement diffus de ne pas avancer, encore.
Tu ne paies pas “30 minutes de travail”.
Tu investis dans la tranquillité, la clarté, et surtout : la liberté de te concentrer là où tu crées de la valeur.
Le piège : une vision comptable et faussement rationnelle
On pense souvent :
“Elle y passe 20 minutes. Pourquoi payer 40€ ?”
“Moi, je peux le faire en 10 minutes.”
Mais on oublie ce que ça te coûte vraiment :
Ce que tu vois | Ce que tu vis |
---|---|
Une facture pour une “micro-tâche” | Une to-do qui te suit même le soir dans ta cuisine |
10 minutes “rapides” à caser quelque part | 3 jours à la repousser, à te juger, à t’épuiser |
Une ligne de moins dans ton agenda | Une respiration de plus dans ta tête |
Tu ne gagnes pas juste du temps.
Tu récupères de l’espace pour penser, créer, respirer.
Ce que ça donne, en vrai
Cette semaine, une cliente a eu un bug entre Calendly et son agenda.
Rien de dramatique, mais assez pour semer la zizanie :
- des rendez-vous qui s’étaient empilés sans prévenir,
- une période de vacances pas bloquée,
- des clientes à prévenir, à reprogrammer.
Avant ? Elle aurait tout géré seule. En urgence. En stress.
Mais cette fois, elle m’a dit :
“Je t’en parle, parce que maintenant que tu es là… je peux m’en libérer.”
Et c’est exactement ça.
Elle n’a pas “gagné 20 minutes”.
Elle a retrouvé la paix mentale pour faire ce qui compte vraiment pour elle.
Ce que dit la recherche
Selon une étude de Harvard Business Review, 41 % du temps de travail est absorbé par des tâches à faible valeur ajoutée (source).
En clair :
Tu n’es pas fatiguée parce que tu travailles trop.
Tu es fatiguée parce que tu fais trop de choses qui ne devraient plus dépendre de toi.
Si on avait des titres-services pour entrepreneures, tu ferais quoi ?
Tu ne te sens pas coupable d’avoir une nounou.
Ni de confier ton repassage à quelqu’un d’autre.
Parce que tu sais que c’est ce qui rend ta vie possible.
Pourquoi ce serait différent dans ton business ?
- Faire tes relances administratives,
- Programmer tes newsletters,
- Gérer tes rendez-vous…
Ce n’est pas du luxe.
C’est une structure. Un filet de sécurité. Une stratégie de longévité.
Et si tu testais, juste une fois ?
Pas besoin de déléguer un pan entier de ton business.
Tu peux commencer par une seule tâche.
Une chose que tu repousses. Qui t’épuise. Qui t’agace.
Voici ton petit pas :
- Choisis une tâche “vite faite” que tu fais toujours toi-même.
- Note à côté :
- Combien de fois tu l’as repoussée ce mois-ci
- Ce que tu aurais pu faire à la place
- Ce que tu ressentirais si tu ne devais plus jamais y penser
- Pose cette question : “Et si, pour une fois, je choisissais de me faire du bien ?”
Déléguer, c’est faire de la place à ce qui compte
Tu ne construis pas un business durable sur tes temps morts ou ta patience.
Tu le construis sur :
- des appuis solides,
- des décisions conscientes,
- et une organisation fluide.
C’est exactement le but de mon pack de 10h/mois :
Pour ne plus tout porter seule.
Pour garder la vision sans t’épuiser sur l’opérationnel.
Pour libérer de l’espace dans ton agenda… et dans ta tête.
Tu hésites encore à déléguer ? Découvre cet article sur les premières tâches à poser.
L’article du Harvard Business Review : Make Time for the Work That Matters
Tu veux identifier ensemble les 3 premières tâches à déléguer ?
Écris-moi, on le fait sans pression, avec douceur.
Et si tu veux préparer ça à ton rythme, télécharge mon [Kit de délégation] (#lien-kit).
Il t’aide à choisir, clarifier, transmettre.
Parce que ce n’est pas une dépense.
C’est une permission de respirer.