Pourquoi une journée vide peut te rendre plus performante
Dans l’entrepreneuriat, on valorise souvent le “faire”.
Les agendas pleins. Les to-do qui débordent. Les journées sans pause.
Comme si l’efficacité se mesurait à la vitesse ou à la charge.
Mais à force d’enchaîner sans répit, on s’oublie dans le flot.
Et une idée tenace s’installe :
“Si je ne suis pas en train de produire… je perds de la valeur.”
“Et peut-être même… je perds des opportunités. De l’argent. De la visibilité.”
Alors on remplit. On sature. On pousse.
Jusqu’à se perdre, parfois sans s’en rendre compte.
Et si ralentir était justement ce qui te fait avancer ?
Créer de l’espace dans ton agenda, ce n’est pas “perdre du temps”.
C’est :
- libérer de l’énergie mentale,
- retrouver la capacité à faire des choix,
- ramener de la clarté dans ton quotidien.
Ce n’est pas un luxe.
C’est ce qui permet de durer.
Avant, mes semaines ressemblaient à un marathon
Cinq jours à tout donner.
Et deux jours à essayer de récupérer ce que j’avais perdu : souffle, idées, patience.
Aujourd’hui, chaque jour contient un peu des deux :
du service et du soin,
de l’action et du vide.
Et une fois par semaine, je m’accorde une journée plus lente.
Pas de rendez-vous importants.
Des tâches de fond. Ou juste… du silence.
Ce que la science nous dit
Les neurosciences le confirment :
Le cerveau a besoin de phases de repos pour consolider, organiser et créer.
Ces moments « vides » sont en réalité des périodes de traitement profond de l’information.
C’est dans ces phases que surgissent :
- les idées claires,
- les résolutions de problème,
- l’envie d’agir… autrement.
Source : L’esprit organisé de Daniel Levitin – McGill University
Et si le vrai risque, c’était de ne jamais s’arrêter ?
Ce qu’on redoute en ralentissant — rater une occasion, perdre du rythme —
est bien moins impactant que ce qu’on risque à tourner en boucle sans pause :
- prendre de mauvaises décisions,
- dire oui à des projets qui ne nous conviennent pas,
- ou s’éloigner de ce qui nous motive vraiment.
L’espace vide n’est pas une perte de vitesse.
C’est une manière de reprendre ton cap, au lieu de te laisser emporter.
Concrètement, tu gagnes quoi avec une journée plus douce ?
- Moins de surcharge mentale
- Une énergie mieux répartie
- Des décisions plus alignées
- Une vraie qualité de présence (à ton business, à toi, à ton entourage)
- Une productivité plus stratégique que compulsive
Et petit bonus :
Tu te sens… vivante. Pas juste “fonctionnelle”.
Tu veux tester ? Commence simple
Pas besoin de tout chambouler.
Essaie juste ça cette semaine :
Bloque 2 heures de “vide” dans ton agenda
Choisis un créneau. N’importe lequel.
Mais protège-le.
- Pas de call.
- Pas d’objectifs à cocher.
- Juste de l’espace.
Tu peux l’utiliser pour :
- ranger ton back-office,
- brainstormer une idée,
- marcher sans téléphone,
- ou juste… t’asseoir avec un carnet et respirer.
Appelle ce moment comme tu veux : “bulle d’oxygène”, “espace blanc”, “slow slot”.
Mais traite-le comme ce qu’il est : essentiel.
Et si bloquer ces 2h te semble impossible ?
Peut-être que l’idée même de laisser des tâches en suspens te crispe.
Ou que ton cerveau te murmure :
“Oui mais… j’ai trop à faire.”
Dans ce cas, une alternative simple :
ne fais pas moins — délègue mieux.
En libérant 2h de tâches par semaine, tu récupères une journée entière par mois.
Pas pour faire encore plus.
Mais pour mieux respirer, créer, choisir.
C’est exactement ce que permet mon pack de 10h/mois.
Tu gardes le cap. Je prends le reste.
Tu peux aussi lire cet article complémentaire : Et si déléguer quelques heures valait mieux que renoncer à ce que tu aimes?
Tu veux voir ce que tu pourrais poser ? Écris-moi ici.
Parce que l’espace vide n’est pas un creux dans ta productivité.
C’est le souffle qui la rend possible.
Et parfois, c’est dans ce que tu ne fais pas…
que tu retrouves ce qui t’aligne le plus. 🌿